J’ai un handicap. Si j’appelle la police à propos de mauvais traitements, que dois-je savoir?

Les personnes handicapées sont plus susceptibles que le reste de la population d'être victimes de mauvais traitements. Dans certains cas, c'est parce que leur état les rend dépendantes du soutien des autres.

Les mauvais traitements peuvent être infligés par :

  • un membre de la famille;
  • un mari, une épouse, un ou une partenaire;
  • un ami ou une amie;
  • un inconnu ou une inconnue;
  • un ou une colocataire;
  • un ou une prestataire de soins.

Les mauvais traitements, quelle que soit leur forme, sont toujours inacceptables, mais ne sont parfois pas considérés comme des actes criminels.

Par exemple, si un vous traite de moins-que-rien, il vous fait du mal, mais ce n'est pas un crime. Ça peut toutefois le devenir s'il vous menace physiquement.

Un ami ou un membre de votre famille pourrait vous emprunter de l'argent. Ce comportement, parfois abusif, n'est pas criminel. Il en va autrement si quelqu'un, même un proche parent, prend votre argent sans vous le demander ou en vous intimidant.

Appeler la police

Si la situation est urgente, appelez le 9‑1‑1. Si elle ne l'est pas, téléphonez au poste de police le plus près de chez vous.

Quand vous appelez la police, demandez :

  • le nom et le numéro d'insigne du policier à qui vous parlez;
  • un numéro de rapport que vous pourrez utiliser au besoin.

Notez cette information et gardez-la en lieu sûr.

Si vous appelez le 9‑1‑1, c'est la police qui décide de la suite des choses; pas vous. Par exemple, les policiers peuvent :

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