3. Informez-vous auprès du directeur

Pour chaque incident d'intimidation, le directeur doit informer les parents :

  • de l'enfant intimidé;
  • de l'enfant qui intimide.

Le directeur doit dire à chaque parent :

  • ce qui s'est passé;
  • comment la victime a été affectée;
  • ce qui a été fait pour la protéger (information donnée uniquement aux parents de l'élève intimidé);
  • comment l'intimidateur a été puni (information donnée uniquement aux parents de l'élève qui intimide);
  • comment l'école compte aider l'enfant, que ce soit l'intimidateur ou sa victime.

Après vous avoir donné ces informations, le directeur doit vous inviter à discuter des aides qui s'offrent à votre enfant. Pour en savoir plus, consultez l'étape 5.

Signalement au dossier de l’élève

Le directeur doit noter l'incident dans le Dossier scolaire de l'Ontario (DSO) de l'élève intimidateur. C'est ce qu'on appelle parfois un « rapport d'incident ». Par contre, ce type de note n'est pas nécessairement ajouté au DSO de l'élève intimidé.

Si votre enfant est victime d'intimidation, vous pouvez demander au directeur de l'ajouter à son DSO. Cela peut être utile d'avoir des traces officielles de l'incident, surtout si vous songez à démarrer une procédure judiciaire contre le conseil scolaire. Le nom de l'intimidateur restera confidentiel et ne peut être inclus dans le DSO de votre enfant.

Ce que le directeur ne peut pas vous dire

Le directeur ne peut pas vous donner le nom des autres élèves impliqués ni leurs renseignements personnels.

De plus, si le directeur croit que le fait de parler de l'intimidation au parent de l'élève mettrait ce dernier en danger, il n'est pas obligé de le faire. Par exemple, si l'élève se fait intimider parce qu'il est gai, et que le directeur sait que son parent est homophobe, il peut choisir de ne pas le dire au parent.

Dans ce cas, il doit expliquer sa décision par écrit. Parfois, il doit aussi dire aux enseignants ou au personnel de l'école pourquoi le parent ne doit pas en être informé.

Dans tous les cas, le directeur doit quand même fournir à l'élève des services de soutien confidentiels.

Si un adulte, y compris le directeur ou un enseignant, croit que l'élève a besoin d'être protégé de son parent, il doit communiquer avec une société d’aide à l’enfance.

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