4. Songez à quitter votre employeur et à demander un nouveau permis de travail

Les travailleurs étrangers temporaires peuvent quitter leur emploi.

Votre employeur ne peut pas vous faire expulser du Canada si vous démissionnez. Vous pouvez rester au Canada pour toute la durée indiquée sur votre permis de travail.

Quitter votre emploi comporte toutefois des risques. En effet, la plupart des travailleurs étrangers temporaires viennent au Canada grâce à un permis de travail fermé. Ce type de permis vous autorise seulement à travailler pour l'employeur qui y est indiqué, à moins d'obtenir un autre permis de travail.

Vous pourrez demander un autre permis de travail fermé si vous trouvez un employeur en Ontario qui veut vous embaucher, mais cela peut être difficile.

Une clinique juridique communautaire peut peut-être vous aider avec votre demande de permis. Vous pouvez trouver celle de votre région en appelant Aide juridique Ontario au 1 800 668‑8258 ou en visitant son site Web.

Si vous subissez des mauvais traitements

Si vous quittez votre emploi parce que votre employeur vous maltraite, vous pouvez demander un permis de travail ouvert. Il peut s'agir de , psychologiques ou physiques, ou encore d'.

Un permis de travail ouvert vous donne le droit de travailler pour n'importe quel employeur. Le traitement de votre demande de permis peut prendre jusqu'à 6 mois.

Dans votre demande, vous devez inclure une lettre décrivant ce que votre employeur a fait. Vous devez également montrer des preuves de ce que vous subissez.

Types de preuves

La la plus courante est l'affidavit. C'est un document dans lequel vous décrivez ce qui vous est arrivé. En le signant, vous déclarez que ce que vous racontez est vrai. Vous pouvez être puni si vous faites une fausse déclaration. Si vous avez besoin d'un affidavit, vous pouvez contacter votre clinique d’aide juridique.

Voici d'autres preuves que vous pouvez présenter :

  • Lettre d'un médecin, d'un thérapeute ou d'un organisme de soutien aux victimes indiquant que vous avez subi de la violence physique, sexuelle ou psychologique;
  • Courriels ou photos, comme un message prouvant que votre employeur ne vous payait pas ce qu'il vous devait ou des photos montrant des conditions de travail non sécuritaires;
  • Copie d'une plainte à la police, au ministère du Travail, Normes d'emploi ou au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario;
  • Relevés bancaires ou contrat de travail montrant que votre employeur garde votre argent.
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