1. Obtenez de l’aide si vous ou un être cher êtes en danger

Pensez à quelqu'un que vous pouvez appeler pour avoir une aide immédiate. Vous pouvez aussi appeler la police, en composant le 9‑1‑1. Si vous appelez la police, plusieurs choses peuvent se produire.

Par exemple, les policiers peuvent accuser votre partenaire d’un crime, vous accuser d'un , ou vous accuser tous deux d'un crime.

Il est toujours possible que des accusations soient portées contre vous, même si vous êtes la victime des mauvais traitements.

Les agents discuteront avec vous et votre partenaire, et chercheront d'autres éléments de preuve avant de décider s'ils doivent porter des accusations contre vous, votre partenaire ou vous deux.

Si vous êtes blessés, vous pouvez demander aux policiers d'appeler une ambulance ou de vous amener à l'hôpital, chez un médecin ou dans un centre de traitement en cas d’agression sexuelle ou de violence familiale, s'il y en a un près de chez vous. Ces centres en milieu hospitalier, qui sont en activité 24 heures sur 24, offrent aux victimes de violence conjugale et d'agression sexuelle des services de suivi médical, de counseling en cas de crise et d'aiguillage vers les refuges. Ils offrent également de l'aide juridique et financière.

Vous pouvez également vous rendre chez un médecin ou dans un centre par vos propres moyens; vous n'avez pas à appeler les policiers avant.

Aider un enfant

Si une personne croit qu'un enfant a été victime de mauvais traitements ou de négligence, elle doit communiquer avec une (SAE), c'est-à-dire un organisme gouvernemental qui a l'obligation juridique de protéger les enfants. Ce devoir est imposé aux sociétés d'aide à l'enfance par le gouvernement de l'Ontario.

On entend par « mauvais traitements infligés à des enfants » les préjudices physiques, les préjudices d'ordre sexuel et les préjudices affectifs. Il peut y avoir des préjudices affectifs lorsqu'un enfant est témoin de violence dans sa famille par exemple. La négligence est aussi une forme de mauvais traitements, par exemple dans le cas où les besoins fondamentaux d'un enfant, comme manger, avoir un toit, dormir ou se vêtir, ne sont pas satisfaits.

La personne n'a pas à déterminer s'il y a réellement eu des préjudices. Toutefois, si elle a de bonnes raisons de croire qu'un enfant a subi des préjudices ou risque d'en subir, elle doit signaler le cas à une SAE. Cette obligation est parfois appelée le « devoir de faire rapport ». Nous avons tous le devoir de faire rapport de ces situations, que ce soit les membres de la famille, les amis, les voisins ou autres.

La plupart des personnes qui travaillent avec les enfants peuvent être accusées d'un crime si elles ne signalent pas ces situations à une SAE. Ces personnes comprennent notamment les enseignants, les médecins, les infirmiers, le personnel des garderies, les conseillers familiaux, les travailleurs sociaux et les chefs religieux. Elles sont passibles d'une amende pouvant atteindre 1 000 $ si elles omettent de signaler un cas soupçonné de préjudice.

Les policiers doivent également communiquer avec une SAE s'ils croient qu'un enfant a subi des préjudices ou risque d'en subir.

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