4. Obtenez du soutien affectif
Vous pouvez parler de votre situation à quelqu'un en qui vous avez confiance, comme un médecin, un infirmier, un avocat ou un travailleur social.
Vous pouvez demander l'aide d'un ami ou d'un membre de votre famille. Toutefois, ces personnes ont parfois l'impression qu'elles doivent prendre votre parti ou celui de votre partenaire. Elles peuvent aussi ne pas saisir l'importance de protéger votre vie privée, surtout s'il s'agit d'un ami que vous avez en commun avec votre partenaire.
Vous pouvez parler de votre situation à des professionnels, qui pourront vous aider à quitter votre partenaire violent.
Voici des services avec lesquels vous pouvez communiquer en tout temps pour obtenir du soutien téléphonique :
- la ligne d’écoute téléphonique de votre région;
- Assaulted Women’s Helpline, si vous parlez anglais (1 800 863‑0511);
- Fem’aide, si vous parlez français (1 877 336‑2433);
- Talk4Healing, si vous êtes une femme autochtone qui vit dans le Nord de l'Ontario et que vous parlez anglais, ojibway, oji-cri ou cri (1 855 554‑4325);
- Ganohkwasra Family Assault Support Services, si vous êtes membre de la communauté des Six Nations de la rivière Grand (519 445‑4324).
Les appels passés à ces ressources sont anonymes; vous n'avez donc pas à donner votre nom et vos coordonnées.
Vous pouvez aussi appeler un refuge pour femmes victimes de mauvais traitements de votre région. La plupart des refuges ont du personnel qui répond aux appels jour et nuit. Vous pouvez également vous rendre dans un refuge pour y rencontrer un intervenant.
Pour rencontrer un intervenant, vous pouvez également communiquer avec un :
- organisme de services à la famille de votre région;
- centre de traitement en cas d’agression sexuelle ou de violence familiale, s'il y en a un dans votre région.
La plupart des personnes qui travaillent avec les enfants doivent signaler tout cas de mauvais traitements ou de négligence soupçonné à une . Si elles ne le font pas, des accusations peuvent être portées contre elles par la police. Ces personnes comprennent notamment les enseignants, les médecins, les infirmiers, le personnel des garderies, les conseillers familiaux, les travailleurs sociaux et les chefs religieux. Elles sont passibles d'une amende pouvant atteindre 1 000 $ si elles omettent de signaler un cas soupçonné de préjudice.