2. Sachez ce que fera la police
La police peut inculper l'agresseur d'une infraction criminelle, même si vous ne voulez pas. Si l'agresseur est accusé d’une infraction criminelle, la police pourrait l'arrêter.
Vous pouvez demander aux policiers de vous informer s'ils libèrent l'agresseur et si celui-ci doit respecter des conditions. On parle parfois de conditions de mise en liberté sous caution. Dites-le à la police si vous craignez que l'agresseur vous fasse du mal s'il est libéré.
S'il y a un procès criminel, vous pourriez devoir témoigner. Cela peut se produire longtemps après l'incident.
Si l'agresseur dit que vous l'avez maltraité vous aussi, alors la police pourrait vous accuser d'une infraction criminelle. Dans ce cas, demandez des conseils juridiques immédiatement.
Inquiétudes au sujet des enfants
Les sociétés d’aide à l’enfance ont l'obligation légale de garantir la protection des enfants et adolescents de moins de 18 ans. Le gouvernement leur a confié ce mandat.
La police est obligée d'appeler une si elle croit qu'un enfant de moins de 16 ans a subi un préjudice ou risque d'en subir un. S'il s'agit d'un jeune de 16 ou 17 ans, la police peut le faire, mais n'en a pas l'obligation.
Les mauvais traitements subis par un enfant peuvent être de nature physique, sexuelle ou psychologique. Il peut aussi s'agir d'un préjudice affectif si l'enfant est témoin de mauvais traitements à la maison. La négligence fait aussi partie des mauvais traitements. On parle de négligence quand un enfant est privé de choses essentielles comme la nourriture, le logement, le sommeil ou les vêtements.