1. Coopérez avec la CSPAAT
Question & réponse
Que dois-je savoir au sujet du gestionnaire de cas de la CSPAAT?Si votre de la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) vous pose des questions sur le signalement que vous avez fait concernant votre accident, vous devez y répondre le mieux possible.
Pour obtenir des prestations de la CSPAAT, vous devez coopérer avec elle et votre employeur.
Si la CSPAAT juge que vous ne coopérez pas sans raison valable, elle peut réduire ou annuler vos prestations et vos services jusqu'à ce que vous coopériez.
Qu’entend-on par coopération?
Si vous coopérez, vous :
- donnez à la CSPAAT l'information qu'elle vous demande pour pouvoir prendre ses décisions relativement à votre blessure;
- informez votre employeur de votre blessure le plus tôt possible;
- gardez contact avec votre employeur pour discuter de votre retour au travail si vous avez dû vous absenter à cause de votre blessure;
- collaborez avec la CSPAAT et votre employeur quand vous retournez travailler, que ce soit pour reprendre vos tâches habituelles ou pour faire des tâches différentes que votre employeur peut vous donner;
- suivez les consignes de votre médecin ou d'un autre ;
- allez aux rendez-vous médicaux qui sont obligatoires selon la CSPAAT.
Coopérer implique aussi de signer le formulaire 6 – Avis de lésion ou de maladie (travailleur). Votre signature indique que vous permettez à vos professionnels de la santé d'informer la CSPAAT et votre employeur des tâches que vous pouvez faire même si vous êtes blessé.
Vous devez aussi informer la CSPAAT de tout changement important qui pourrait avoir un effet sur votre admissibilité aux prestations de la CSPAAT, c'est-à-dire qui touche :
- votre santé;
- vos capacités;
- votre revenu;
- votre situation d'emploi;
- votre capacité à reprendre le travail.
Pour ce faire, téléphonez ou écrivez à votre gestionnaire dans les 10 jours suivant le changement.
Demandez de l’aide si vous ne comprenez pas
Si vous ne comprenez pas ce que dit ou écrit le gestionnaire de cas, demandez-lui de vous l'expliquer autrement.
Si vous avez du mal à parler, à entendre ou à écrire, peu importe la raison, dites-le à la CSPAAT. Celle-ci est obligée par la loi de s'assurer que vous avez l'aide dont vous avez besoin pour comprendre ce qui arrive à votre réclamation.